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Mon sac à dos pour 3 mois sur le Chemin de Compostelle avec mes chiens

by xn--pas--patte-k4a.com

C’est maintenant le moment que je t’ouvre mon sac à dos pour Compostelle ! 

Le contenu du sac est celui que j’avais au départ le 2 septembre 2023. Il a évolué au fil des semaines pour s’adapter aux températures plus fraiches que j’ai eues dans la 2e partie du voyage.

Mon sac pesait entre 15 et 19 kg en fonction de la quantité de nourriture et d’eau que j’avais pour moi et pour mes chiens.

Comme je l’ai expliqué dans mon précédent article : Poids du sac et si on voyait les choses différemment, je ne vais pas te vendre un sac ultralight. J’essaye d’optimiser un maximum mon sac, mais je ne fais pas non plus la chasse au kilo.

J’ai investi dans certains articles de bonne qualité qui me suivent depuis plusieurs années et qui sont assez techniques et légers. Pour le reste, j’ai un matériel assez basique. Une grande partie de mes affaires vient de Decathlon, qui pour moi représente un super rapport qualité/prix/durabilité.

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Tu veux avoir ma liste d’affaires de mon sac à dos pour Compostelle ?

Mon sac à dos

Depuis 2019, j’ai un sac à dos OSPREY : le atmos AG 65.

J’en suis très satisfaite et je ne le changerais pour rien au monde. Le gros avantage de ce sac, c’est le confort de portage. Il y a à l’arrière du sac une cavité 3D qui permet une excellente ventilation et un contact agréable avec le dos. La conception de la ventrale permet d’englober très confortablement le bassin (j’ai l’impression que mon sac me fait un câlin). Depuis que j’ai ce sac, je n’ai plus jamais eu mal aux épaules à cause du sac. Son réglage facile et sa conception permettent de faire reposer le poids sur le bassin.

Le seul inconvénient que je trouve à ce sac, c’est qu’il a une seule poche principale avec un accès par le bas et un accès par le haut (contrairement à certains sacs dont la poche principale s’ouvre sur toute la hauteur du sac). Il y a donc intérêt à bien compartimenter le sac, sinon c’est difficile de trouver son matériel.

Ce sac à une contenance de 65L. C’est trop grand. De ce fait, je ne mets jamais la tête du sac sinon je trouve qu’il est trop haut et je n’utilise pas tout le volume. Je pense que quand je changerai de sac, je partirai sur un 50L.

Matériel de bivouac

Tente

Pour le Chemin de Saint Jacques de Compostelle, je suis partie avec une nouvelle tente. Jusqu’alors, lors de nos aventures avec Ben et Reina, nous avions la tente trekking dôme 3 places de chez Decathlon. Elle est top pour 2 adultes et un ou deux chiens, mais pour ce voyage, elle était trop volumineuse et trop lourde. 

Je me suis mise à la recherche d’une nouvelle tente d’environ 1 kg et pour un budget maximum de 200 euros. Je souhaitais trouver une tente 2 places. Pour moi, c’était le critère principal. J’avais déjà utilisé une tente 1 personne pendant le GR20 en Corse. C’est bien pour quelques jours, mais c’est vite inconfortable quand il pleut, qu’il faut se changer dans la tente ou encore cuisiner dans les absides. A plus forte raison, en voyageant avec des chiens, je trouve ça bien quand chacun peut avoir un peu d’espace.

Ma recherche de tente avec ces critères de poids, place, budget c’est avérée compliquée, car je trouvais soit trop cher, soit trop lourd. J’ai finalement découvert que Decathlon venait de sortir la tente tarp 2 personnes. Elle cochait tous mes critères :

  • Prix : 190 euros
  • Poids : 1300 g
  • Volume : 4 L 

Comme le nom « tarp » l’indique, il n’y a pas d’arceau avec la tente, elle se monte avec les bâtons de marche. Elle n’est donc pas autoportante.

Matelas

Depuis maintenant plusieurs années, j’ai le matelas gonflable de trekking MT 500 air de chez Decathlon. Ce n’est pas le plus léger du marché, puisqu’il fait 510g, mais en termes de confort, il est parfait. C’est celui que j’ai utilisé pour les 6 mois de voyage à vélo, pour les 3 mois sur le Chemin et pour de nombreux autres treks. 

Il est très facile à gonfler et à ranger, il est suffisamment épais pour pouvoir dormir dans toutes les positions (sur le dos, sur le côté et sur le ventre) et sur tout type de sol, même sur des sols durs comme des dalles en béton.

Il tient bien à l’usage. J’ai le mien depuis 2019 avec une utilisation assez intensive. Il n’a pas bougé. Il est également résistant aux griffes de mes chiens qui sont allés plus d’une fois se coucher dessus.

Sac de couchage

J’ai le sac de couchage SIMOND Makalu I light -5°.

 J’en suis très satisfaite. Il me suit dans tous mes voyages depuis 2019. Il fait 1200g et le gros avantage, c’est qu’il est facilement compressible ce qui permet de gagner de la place dans le sac.

Selon les données du fabricant, sa température de confort est -5°C. Je pense que c’est un peu surestimé. J’évaluerais plutôt la température de confort à 5°C

Quelle que soit la saison à laquelle je parte, je prends toujours ce sac de couchage. Je préfère garder le sac de couchage ouvert si j’ai trop chaud plutôt que d’avoir froid. Et même l’été les nuits peuvent être fraiches en fonction de l’altitude par exemple.

Drap de sac

J’avais le drap de sac en soie MT 500 de chez Decathlon. L’intérêt d’en avoir un est d’améliorer l’hygiène de son sac de couchage et de prolonger sa durée de vie.

Je m’en suis très peu servie, car je dors toujours avec un legging, des chaussettes et un haut manches longues.

Matériel de cuisine

Pour la partie cuisine, j’ai fait le choix de prendre peu de matériel. J’avais un réchaud à gaz et une petite bouteille de gaz. Cette petite bouteille m’a tenu tout le mois de septembre, car il faisait très chaud et je mangeais très souvent froid.

J’avais une petite popotte d’une contenance de 750 mL. C’était suffisant pour me préparer un repas pour moi toute seule, mais pas suffisant quand je voulais partager mon repas avec une autre personne. La prochaine fois je prendrai une popote d’une contenance supérieure.

J’avais un jeu de couverts avec un couteau et une fourchette. 

Vêtements

Vêtements pour la nuit

Quel que soit le type de voyage et la saison à laquelle je parte, j’ai toujours un jeu de vêtements uniquement pour la nuit. Pour moi, c’est fondamental d’avoir des vêtements secs pour dormir. Je sais que quelle que soit la météo de la journée, qu’il fasse froid, qu’il pleuve ou que j’ai transpiré la journée, je dors au sec, donc au chaud. Je trouve qu’il n’y a rien de plus désagréable que de passer une mauvaise nuit parce qu’on a eu froid. Alors, autant mettre toutes les chances de son côté.

Quelle que soit la saison à laquelle je parte, j’ai toujours les mêmes habits pour dormir :

  • un haut en manches longues mérinos de chez Decathlon,
  • un legging,
  • un tour de cou qui je mets aussi sur mes yeux la nuit,
  • une paire de chaussettes chaudes.

S’il fait vraiment chaud la nuit, j’adapte avec un short et un t-shirt, mais bien souvent, même quand la journée est chaude, les nuits se rafraichissent. Il suffit par exemple d’être en altitude ou proche d’un cours d’eau.

En plus de ça, pour la soirée, j’ai une polaire et une doudoune qui me sert également d’oreiller, car elle se range dans une poche et c’est pile la bonne dimension.

Vêtements de jour

Les habits pour la journée, c’est par deux :

  • 2 T-shirts
  • 2 shorts
  • 2 paires de chaussettes
  • 2 brassières
  • 2 culottes microfibres

Comme ça, j’ai un roulement avec un ensemble sur moi et un ensemble que je peux laver.

En plus de cela, j’ai une polaire manches longues.

Protection contre la pluie

Vêtements de pluie

Habituellement, j’avais une veste Gore Tex et un Rain cover pour le sac. Pour cette fois ci, j’ai voulu changer  et j’ai pris un poncho

Avantages du poncho

  • Ça protège bien le sac, car parfois, quand le sac est gros avec des choses accrochées dehors, le rain cover n’est pas assez grand pour tout protéger.
  • C’est facile à mettre et à enlever et ça se range dans une poche. 

Inconvénients du poncho

  • Ce n’est pas modulable. C’est-à-dire que quand il fait très doux et qu’il pleut, je n’ai pas envie de mettre le poncho, car je suis autant mouillée par la transpiration sous le poncho que par la pluie et ce n’est pas agréable. Mais je suis obligée de le mettre pour protéger le sac.
  • Ce n’est pas respirant, il y a beaucoup d’humidité sous le poncho. Avec la transpiration, les habits finissent humides à la fin d’une journée de pluie.
  • Il est fortement conseillé d’avoir un pantalon de pluie en complément, car sinon l’eau fait une rigole dans les chaussures beaucoup plus que sans poncho.

Je n’ai pas trouvé l’utilisation du poncho très pratique. Je préfère avoir une veste Gore Tex et un rain cover pour le sac. J’avais pris le poncho par économie de poids, car il est moins lourd que la combinaison Gore Tex et rain cover, mais ce n’était pas judicieux.

En revanche, ce que j’avais pris cette fois-ci contrairement aux fois précédentes, c’est un surpantalon de pluie. C’est très pratique parce qu’il s’enfile au-dessus d’un short ou d’un legging et cela évite de mouiller les chaussures de rando qui après sont longues à sécher. En plus, il est très facile à enfiler car il y a des fermetures sur le côté des mollets et peut s’enfiler en gardant les chaussures.

Sacs étanches

Ce sont pour moi les indispensables de mon équipements de rando. J’ai les sacs étanches de la marque SEA TO SUMMIT ultra-sil. J’en ai un de 20 L pour mon sac de couchage et 3 de 8 L pour mes vêtements et les croquettes.

Ils ont deux fonctions principales :

  • Compartimenter le sac de manière durable. J’ai les miens depuis 2019. Bon là, ils commencent à être en fin de vie. Ils me permettent d’avoir accès très rapidement à mes affaires. J’ai un sac pour mes vêtements de jour, un sac pour mes vêtements de nuit, un pour les croquettes et un pour mon sac de couchage. Je ne m’en passerais plus. Mon sac de rando à uniquement une ouverture par le dessus, donc si je ne compartimente pas, c’est une galère pour trouver ce dont j’ai besoin.
  • garder mes affaires au sec : malgré mes vêtements de pluie, il arrive qu’il y ait de l’humidité dans mon sac. Mes habits et surtout mon sac de couchage sont ainsi toujours secs. Ca évite aussi les accidents comme par exemple une bouteille ou un camel bag qui fuit dans le sac et mouille toutes les affaires.

Affaires de mes chiens

J’avais pour eux :

  • Les croquettes
  • Une gamelle : au début, j’avais une gamelle pliante. C’était très pratique, mais à l’usage, elle a fini par se fendre au niveau des pliures. J’ai ensuite pris une gamelle souple en tissus qui est moins fragile. Cette gamelle était toujours accrochée à l’extérieur du sac pour qu’elle soit très accessible et servait autant pour l’eau que pour la nourriture.
  • Une serviette en microfibre : très pratique pour les essuyer un peu après une journée pluvieuse avant qu’ils ne rentrent dans la tente ou dans une auberge.
  • Une baume hydratant pour les coussinets : c’est surtout Tyrol qui en a besoin. Il a tendance à avoir les coussinets secs. J’avais oublié de le prendre en partant, donc au début, je lui mettais ma crème hydratante Nivea. Ça a très bien marché. Ensuite, j’ai acheté un baume hydratant à l’huile de coco.
  • Une pince à tique
  • Des sacs à crotte : très important de ramasser les crottes de son chien dans les villages, jardins des auberges et autres lieux publics pour que nos chiens continuent d’être acceptés partout où on le voudrait.
  • Leurs médicaments antiparasitaires
  • Leurs passeports européens
  • Un collier GPS de la marque Tractive pour Tyrol

Multimédia

Mes affaires multimédia se réduisent au strict minimum. Je ne prends pas avec moi appareil photo, Go Pro ou autre appareil numérique.

J’avais :

  • Mon téléphone portable avec chargeur
  • Une batterie externe NITECORE NB 10000. Elle fait 10 000 mAh. J’arrive à faire environ 4 charges de mon téléphone. Je suis très satisfaite de ses performances, de sa résistance et de son poids (150g). J’aurais pu m’en passer sur le Chemin de Compostelle, car même en dormant en tente, je trouvais quasiment quotidiennement de quoi charger mon téléphone, par exemple dans les bars lors de la pause café ou apéro, dans les auberges quand je plantais ma tente dans leur jardin…
  • Une lampe frontale et son chargeur
  • Le collier GPS de Tyrol et son chargeur
  • des écouteurs qui me servaient également de boule quies 

Ma trousse de toilette et trousse de secours

Pour des raisons pratiques, je prends une seule trousse dans laquelle j’ai tout. J’avais trouvé une trousse de toilette DEUTER qui est top car elle est ultra légère et à plusieurs compartiments.

Affaires de toilette

  • brosse à dent
  • dentifrice
  • Savon de Marseille qui me sert pour me laver et pour la lessive
  • Gant de toilette : très pratique pour se laver en bivouac
  • une serviette microfibre
  • un rasoir
  • Crème hydratante : pour moi, c’est indispensable, car ma peau est très sèche après une journée passée en plein cagnard ou alors quand il y a beaucoup de vent.
  • Ma Cup : mon indispensable pendant ma période de règle. En dehors des aspects écologiques de réduction des déchets, je trouve cela très pratique au quotidien et moins volumineux qu’une boite de serviettes ou de tampons. C’est facile d’utilisation, il faut juste faire attention à l’hygiène et penser à la stériliser au début et à la fin d’utilisation. Mais si tu as une popote et un réchaud, tu peux le faire n’importe où et n’importe quand. 

Trousse de secours

J’ai très peu de choses dans ma trousse de secours. Sur le Chemin de Compostelle, on n’est jamais bien loin de la civilisation. Il y a donc régulièrement des pharmacies ou des supermarchés pour trouver ce dont on a besoin.

  • une pince à épiler : très pratique pour retirer les échardes
  • une couverture de survie
  • des pansements  antiampoule : les fameux Compeed qui m’ont déjà sauvé plusieurs orteils
  • une petite paire de ciseaux

Papiers

Je mets tous mes papiers dans une pochette étanche pour les protéger

  • mon passeport
  • ma carte vitale
  • mon permis de conduire : j’aurais pu m’en passer!
  • le passeport européen des chiens
  • ma carte bancaire

Bonus

Ce sont les affaires qui ne sont pas indispensables, mais dont je ne me passerais pas.

  • un carnet et un stylo : éléments très importants pour le Chemin intérieur qui a accompagné mon Chemin de Compostelle
  • le guide Miam Miam Dodo : le guide de référence pour le Chemin
  • un livre : j’adore bouquiner le soir dans la tente ou alors au soleil pendant les pauses de la journée.

Le contenu de mon sac à dos

Bon Chemin !

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